Cyril Lignac nous en dit un peu plus...

Le Ventre de l’Architecte

4, rue Burnouf – 75019 Paris – Tél. : 01 42 41 03 08 – Un joli site web

C’est simple, efficace et bon... C’est le Ventre de l’Architecte !



Le midi, les plats du jour sont à 9 € (10,50 € si vous prenez une boisson ou un café). Ce petit bistro est accueillant, la déco est sympa (expositions de photo et peinture) et le personnel est aimable.



Ce midi, j’ai testé le hachis parmentier, un classique adapté : plutôt des pommes de terre écrasées que de la purée et des tomates pour apporter un peu de fondant et de fraîcheur.




Généralement c’est assez rapide. Une bonne petite cantine de quartier, quoi.

C’est aussi très sympa pour boire un verre le soir.

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Foie gras poêlé et figue dorée

Une recette fondante toute en simplicité...


Pour 4 personnes
4 petites escalopes de foie gras
4 figues violettes
Réduction de balsamique
Huile d'olive
Beurre
Fleur de sel
Poivre du moulin

Lavez les figues et jetez-les dans une poêle chaude avec un peu d'huile d'olive et un peu de beurre.

Dans une autre poêle très chaude, déposez les escalopes de foie gras (encore congelées si c'est le cas) et faîtes-les cuire environ 3 minutes de chaque côté. Elles doivent "crouter". Attention, il ne faut pas les laisser trop longtemps, sinon elles fondent, elles fondent...

Egouttez les escalopes. Sur chaque assiette déposez une escalope avec un peu de fleur de sel, une figue et un trait de réduction de vinaigre balsamique.

Servez avec un Sainte-Croix-Du-Mont par exemple.

Pommes duchesse

On les mange souvent surgelées… pourquoi ne pas essayer de les réaliser soi-même ?

Pour 8 personnes
1,5 kg de pommes de terre (à purée)
200 g de beurre
1 à 2 œufs entiers
3 à 4 jaunes d’œufs
Sel et poivre
Noix de muscade

Pelez et lavez les pommes de terre. Les cuire à l’anglaise.

Ecrasez les pommes de terre, ajoutez les œufs, le beurre, le sel, le poivre et la noix de muscade râpée.

Mettez cette préparation dans une poche avec une douille cannelée.

Formez les pommes duchesse sur une plaque légèrement huilée.

Enfournez quelques minutes jusqu’à coloration.

Tartiflette

Vous connaissez tous la tartiflette bien sûr. Ici je donne une recette simple, la plus simple, la plus rapide.

Après quelques kilos de tartiflette ingurgités dans ma vie, je peux dire que le plus important est la qualité du reblochon. Si vous n’avez pas de reblochon fermier, oubliez.



Pour 6 personnes
1 kg de pommes de terre à gratin
1,5 reblochon fermier
300 g de lardons
Poivre

Faîte cuire les pommes de terre à l’eau avec la peau. Quand vous pourrez facilement y enfoncer une lame de couteau, elles sont cuites.

Epluchez-les, coupez les en tranches moyennes (environ 0,5 cm) et répartissez-les dans un plat à gratin.

Pendant ce temps, faîtes revenir les lardons pour bien les dégraisser. Vous pouvez déglacer au vin blanc. Verser les lardons sur les pommes de terre et poivrez.

Découpez vos reblochons en 2 dans le sens de la largeur et déposez ces morceaux sur les pommes de terre, croute vers le haut.

Cuisez 30 minutes à 200°C, en surveillant que le fromage ne brule pas !

Servez avec une petite salade et dégustez une Rousette de Savoie par exemple.

Le Monkey’s : melting pot de burgers

68, Boulevard de la Villette - 75019 Paris - 01 40 18 08 10‎

De temps en temps mes collègues me « tirent » au Monkey’s… Je suis d’accord quand le soleil est là et que nous pouvons donc profiter de la terrasse. Vivement cet hiver !

Pourquoi « tirer » ? Alors que je suis fan de burgers ? Le Monkey’s a ouvert en juillet 2009. Leur promesse : « Groovy bar & funky food ». C’est quoi de la funky food ? Pour eux j’imagine que c’est un burger aux queues d’écrevisse. C’est vrai, c’est trop funky.

En fait, un resto de burgers c’est toujours une bonne idée. Des burgers originaux c’est aussi une bonne idée. Mais c’est carrément décevant lorsqu’il n’y en a qu’un seul au bœuf (non personnalisable) et dix autres avec tout et n’importe quoi à l’intérieur.

Bon j’exagère un peu, celui à l’agneau est pas mal. Mais celui au jambon… ça n’est pas un burger, c’est un sandwich rond !

Voilà. Il y a des frites avec. Maison, un peu trop grosses et heureusement un peu plus cuites depuis quelques semaines. Et ils ajoutent un demi-cœur de laitue. Ca, c’est pas mal : croquant et frais.

Finalement, on prend souvent le classique burger au bœuf. Sauf que pour être funky (toujours) ils remplacent le cheddar par de la mozza. Ouaou, trop funky ! Les oignons sont crus (les servir confits aurait eu un réel intérêt) et ils ajoutent de la sauce « magique » : espèce de sauce blanche aillée (eurk).

Cerise sur le gâteau burger, le service n’est ni groovy, ni funky. C’est souvent long et le sourire a du mal à venir. Les tables de 6 sont servies après les tables de 2 (même arrivées après).

Tous les jours, il y a un burger inédit à 10 € boisson comprise. Ceux de la carte sont dans les 12-14 €.

Enfin… c’est loin d’être mauvais. Ca n’est pas grave si vous y allez ! De plus, je ne me fais pas trop de soucis pour eux : l’école d’archi voisine vient de rouvrir ses portes…

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Le Fouquet’s : pff…

99, avenue des Champs-Elysées - 75008 Paris - Tél. : 01 40 69 60 50 - Site du Fouquet's - Ouvert de 8h à 2h.

J’ai été invité à déjeuner au Fouquet’s. Avant d’y aller, je me disais : c’est cher et bon mais pas excellent. Maintenant je peux dire que c’est très cher et vraiment pas exceptionnel.

L’accueil est inexistant lorsqu’on n’est pas « connu » de la maison. Le maître d’hôtel a fait passer des gens devant nous alors qu’ils étaient arrivés après : inacceptable.

Le midi, on vous propose un petit menu entrée – plat – dessert à… 78 € Boum. Le choix est restreint. Finalement, nous commandons à la carte, un plat directement.

Ca ne m’inspire pas vraiment… je choisis la daurade royale et sa fondue de poireau. La daurade n’était pas assez cuite, la sauce trop riche et la fondue de poireau sans surprise. Le tout pour un petit 41 €. Aïe !

Je termine par une pâtisserie au chocolat, pas mauvaise mais pas incroyable, assez lourde en fait. On s’attendrait ici à un peu plus de légèreté.

Résultat : 200 € pour 3, sans vin.
Ca impressionne certains, pas moi. C’est le prix de la plus belle avenue du monde ! Dommage, il y a tellement de bons restos à Paris…

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Café du Commerce, à tester, une fois

51, rue du Commerce – Paris 15 – Tél. : 01 45 75 03 27 – Métro : Commerce, La-Motte-Piquet-Grenelle, Emile Zola - Ouvert tous les jours de 12h à 15h et de 19h à minuit – Site Café du Commerce

Il est clair que le bâtiment est magnifique : 3 étages autour d’un patio et surplombés d’une verrière amovible. On est en pleine époque Art Déco : bois sculptés, grands miroirs,…

Nous avons eu de la chance, nous étions au dernier niveau, au bord de la balustrade, juste sous la verrière : très agréable.




La carte arrive… Des plats classiques de brasserie : pièce de bœuf, andouillette, pot au feu, pied de porc… On est surpris par les prix : bas. Entrées à 5,50 €, plats à 14 € et desserts à 6 €. Bien sûr, il y a aussi quelques plats plus chers (côte de bœuf, andouillette AAAAA , poêlée de giroles, …).

Côté vin : une sélection d’une dizaine de vins à 15 € : honnête.

J’ai testé les oreilles de cochons grillées. Je n’en avais jamais gouté et je peux dire qu’il n’y aura pas de prochaine fois. C’est gras à souhait et désagréable en bouche. Il y a vraiment des gens qui aiment ça ?!




Ensuite, pour ne pas prendre un second risque, je suis parti sur un tartare poêlé. Il était pas mal car préparé au couteau, rare. Viande tendre et de bonne qualité. Les frites étaient moyennes mais peut-être que mon entrée (non terminée pourtant) m’avait un peu coupé l’appétit… !




Le service est pro, efficace mais assez impersonnel. Mention spéciale au serveur qui nous a gentiment offert notre 3ème bouteille d’eau !

Bref, pour moi, c’est plutôt un endroit pour les touristes à la recherche de traditionnel mais aux 150 couverts du Café du Commerce, je préfère d’autres petits bistrots de 20 couverts !

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Vicq d’Azir – Bistrot et couscous !

21, rue Vicq d’Azir – 75010 Paris – Métro : Colonel Fabien – Tél : 08 99 78 20 92

Le Vicq d’Azir est une valeur sûre dans le quartier, c’est un petit bistrot accueillant toujours rempli. L’endroit a été bien rénové et a du caractère : boiseries, vitraux, bouteilles de vin et vieilles affiches…

Même si les spécialités du chef sont des couscous (8 à 17 €) et des tajines (le soir, de 12 à 14 €), vous pourrez toujours compter sur les plats du jour des menus à 10,50 € (entrée + plat ou plat + dessert) et 12 € (entrée + plat + dessert).

Les plats du jour sont simples, parfois un peu trop gras. Côté couscous c’est assez réussi et généreux. J’ai testé le mixte à 13 € : une brochette d’agneau et deux merguez, pas mal.

C’est rapide et copieux.

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Stracciatella de mozzarella, salade liquide et copeaux de pain

J'ai eu l'occasion de découvrir cette recette à la Villa Crespi en Italie, on peut d'ailleurs la trouver (en italien) ici. J'ai tenté de la reproduire avec les moyens du bord et c'était plutôt réussi.

Pour 4 personnes
1 scarole
200 g de mozzarella di bufala
50 g de crème fraiche épaisse
10 cl de lait Acide ascorbique ou jus de citron
1/3 de pain complet
4 anchois
Herbes aromatiques (thym, cerfeuil, origan)
Sel
Huile d'olive

Cuisson de la salade
Épluchez et lavez bien la scarole. Porter un grand volume d'eau à ébullition dans une marmite. Salez l'eau et ajouter l'acide ascorbique ou le jus d'un citron, cela permettra à la salade de ne pas s'oxyder. Faites cuire la salade 3 à 4 minutes puis égouttez-la et plongez-là immédiatement dans un saladier rempli d'eau fraîche et de glaçon.

Les copeaux de pain
Découpez des tranches de pain complet et découpez la croute que vous couperez ensuite en petits copeaux. Allumez votre four en position grill et faites "durcir" vos copeaux quelques minutes, dans une tourtière par exemple. Il doivent être croustillants. Réservez.

Stracciatella de mozzarella
A l'aide d'un mixeur plongeant, mixez la mozzarella, la crème fraiche et le lait. Réservez au frais.

Anchois
Désalez les anchoix sous l'eau froide puis hachez-les au couteau. Réservez.

La salade liquide
Egoutez la salade, une fois qu'elle est bien rafraichie. Mixez-là avec un peu d'eau de refroidissement et émulsionnez avec de l'huile d'olive. Salez à votre convenance. La texture doit être bien lisse et la préparation fluide.

Dressage
Dans une assiette creuse, déposez une petite louche de Stracciatella de mozzarella, recouvrez de salade liquide, enfin, ajoutez des copeaux de pain, l'anchois hachés et les herbes aromatiques. Servez donc bien frais et conseillez à vos convives de mélanger le tout pour que le doux de la mozzarella, l'amer de la salade et le croquant du pain se rencontrent.

Fettuccine aux calamars, pesto au pain

Voici un bonne recette de pâtes qui flatte les papilles ! Les fettuccine sont des fins rubans de pâte, comme des tagliatelles, en moins large.

Pour 4 personnes
250 g de fettuccine (frais si possible)
200 g de minis calamars (frais ou surgelés)
1 gousse d'ail
1 botte de basilic
150 g de mie de pain complet ou noir
Sel, poivre, huile d'olive
10 cl de crème liquide




Dans une poêle anti-adhésive, faîtes chauffer 3 cuillères à soupe d'huile d'olive. Epluchez la gousse d'ail, conservez-en 1/4 que écrasez et ajoutez dans la poêle. Faîtes revenir l'ail quelques instants puis déposez les calamars. Salez et poivrez. Ils cuisent assez rapidement. Attention, ne les laissez pas trop longtemps sinon il vont durcir.

Quand ils sont cuits, coupez le feu. Récupérez le jus de cuisson (alors composé d'huile, d'ail, de sel, de poivre et du jus des calamar) et versez-le dans un mixeur. Ajoutez la mie de pain, les feuilles de basilic et la crème liquide. Mixez bien, goutez, ajustez l'assaisonnement si besoin.

Remettez cette sauce dans la poêle avec les calamar, sans allumez le feu pour le moment.

Pour la cuisson des pâtes, ça dépend des pâtes! Cuisez-les al dente, égouttez-les et déposez-les dans la poêle.

Faîtes revenir quelques minutes et servez bien chaud.

Le Café Epicerie (2)

38, rue Sambre et Meuse - Paris 10 - 01 42 45 31 82 - Pas de réservation - Lundi 18h-2h / Du mardi au samedi 11h30-2h / Dimanche brunch 12h30-18h.

Je vous ai déjà parlé du Café Epicerie il y a quelques mois. Il venait d'ouvrir, depuis c'est vraiment devenu mon lieu préféré pour le midi comme pour le soir.

Clément en salle et Judith en cuisine vous accueilleront à bras ouverts.

Le concept : une cuisine du jour selon l'humeur et la saison, un plat unique, des produits de qualité, des vins sympas et pas chers et une partie épicerie proposant des produits du terroir.

Hier soir, un curry d'agneau et poulet accompagné de délicieuses purées : fèves fraiches et patates douces, arrosé un d'agréable Côte du Ventoux conseillé par notre hôte.



Ici on se sent bien, pas de serveur hautain, pas de règles définies, on compose avec les lieux et ses maîtres.

En bref, allez-y !

Pour plus d'infos, visitez le site et le blog.

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Jambo, cuisine rwandaise à Paris

23, rue Sainte-Marthe – 75010 Paris – Métro Belleville - Déjeuner de 14:00 à 15:30 - Dîner de 19:30 à 23:30 – Tél. : 01 42 45 46 55‎ - Fermé le lundi

Je dois avouer que j’étais un peu réticent à l’idée de tester cet établissement. Non que je ne sois pas attiré par la cuisine africaine mais plutôt que ce midi, la salle était vide et que je n’aime pas trop ça. Mais bon, mes amis insistent et nous nous lançons !

L’endroit est accueillant : hautes tables en bois foncé, tentures colorées et musique africaine.

La cuisinière nous nous propose le menu du jour : une entrée et le choix entre deux plats, le tout pour 12 €. Pour commencer, une petite salade de tomate et céleri, assaisonné de coriandre fraiche et d’un genre de Nuoc Man. Un peu trop salé à mon goût mais frais et croquant.

Pour continuer, le ragout de bœuf au manioc ne me disant rien, j’ai opté pour le curry de calamar au lait de coco, servi avec du riz, des épinards et des bananes plantains. Le curry était bon, relevé mais pas trop, les calamars étaient tendre et les accompagnements bien présentés et goûtus.

Petit bonus, on nous apporte deux assiettes de bananes en plus, elles étaient très savoureuses.

Finalement, c’était donc une bonne expérience avec la découverte de nouvelles saveurs.

Seul bémol, les tickets resto ne sont pas acceptés, mais pas très grave.

Cette place Sainte-Marthe réserve donc encore son lot de surprise, faîtes-y un petit tour, vous ne serez pas déçus !






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Tiramisu Tomate Mozzarella

On se lance ! J’avais envie de tester la fameuse tomate mozzarella en dessert. Le résultat est assez étonnant, voire déroutant. A préparer la veille ou le matin pour le soir.

Pour 6 personnes

400 g de grosses tomates cerise

50 g de sucre cristal

150 g de sucre glace

250 g de mascarpone

250 g de bonne mozzarella di bufala

4 jaunes d’œufs

2 blancs d’œuf

1 noix de beurre

6 biscuits roses de Reims

Le confit de tomate

Lavez les tomates. Otez le pédoncule et coupez-les en dés. Dans un poêle anti adhésive, faites chauffer une noix de beurre. Ajoutez les tomates et laissez réduire à feu moyen. Quand il commence à ne plus y avoir trop de jus, ajouter 50 g de sucre cristal (plus ou moins selon votre goût). Il ne faut pas que ça soit trop sucré. Laisser bien réduire, retirez du feu et laissez refroidir.

La crème

Pendant ce temps. Battez les blancs d’œuf en neige bien ferme. Dans un autre saladier, battez les jaunes et le sucre glace jusqu'à blanchissement. Ajoutez délicatement le mascarpone. Mixez la mozzarella et l’incorporez à cette préparation. Enfin ajoutez délicatement les œufs en neige.

Dressage

Dans des verres ou des coupes, déposez une couche d’un cm de confit de tomate. Remplissez de crème jusqu’au ¾ puis enfoncez un biscuit rose. Réservez au frais au moins 4 heures.

J’ai complété ce dessert par une chantilly au basilic.

Quatre-quarts

Un gâteau tout simple mais pas si facile à réaliser, surtout à cuire… il se conserve au moins 3 jours dans de l’aluminium et peut s’accompagner de confitures, Nutella, et toute sorte de crèmes.

Ingrédients
200 g d’œufs (sans coquille)
200 g de sucre
200 g de farine
200 g de beurre
½ sachet de levure chimique
1 pincée de sel

Allumez le four à 180°C.

Fouettez les œufs avec le sucre dans un grand bol. Le mélange doit blanchir et devenir lisse et crémeux. Le sucre doit être bien fondu.

Incorporez progressivement la farine, la levure et le sel pour éviter les grumeaux.

Ajoutez le beurre fondu (mais pas trop chaud) doucement.

Beurrez et farinez un moule et versez la préparation.

Faîtes cuire entre 35 et 45 minutes. Attention la cuisson est délicate. Vérifiez à l’aide d’un couteau : il doit ressortir sec. Couvrez avec de l’aluminium pour éviter que le quatre-quarts ne brunisse trop. Le four ne doit pas être trop chaud car le gâteau serait trop cuit à l’extérieur et pas assez à l’intérieur.

Gratin de courgettes au parmesan

Voici une version sans crème et sans œuf du gratin de courgette, plus léger donc.

Pour 4 personnes
3 grosses courgettes ou 5 petites
100 g de parmesan
Sel, poivre, huile d’olive
Thym
Chapelure fine

Lavez les courgettes et épluchez-les à moitié (une bande sans peau, une bande avec peau).

Découpez-les en tranches fines (2 mm environ) et déposez-les dans une passoire avec du sel. Laissez dégorger une heure.

Dans un plat à gratin (rond si possible), versez un peu d’huile d’olive et disposez une couche de tranches de courgette, des copeaux de parmesan, du poivre et du thym. Recommencez jusqu’à épuisement des courgettes et terminez par du parmesan râpé et un peu de chapelure.

Enfournez une heure à 200°C et terminez la cuisson 15 minutes à 120°C.

Crème pâtissière au chocolat

Très bon pour accompagner un gâteau, garnir des choux ou des éclairs, juste comme ça.

Pour un demi litre de crème environ
3 jaunes d’œufs
90 g de sucre
20 g de maïzena
30 g de farine
½ litre de lait
1 pincée de sel
50 g de chocolat noir à pâtisser

Faîtes bouillir le lait et ajoutez le chocolat en morceaux. Mélangez bien.

Mélangez le sucre et les jaunes, ajoutez le sel, la farine et la maïzena. Quand le mélange a blanchi, versez le lait petit à petit en remuant.

Remettre le tout dans la casserole et remuez à feu doux jusqu’à ce que la préparation épaississe. Réservez au frais.

Flan au chocolat

La cuisson est assez délicate, elle dépend beaucoup du plat utilisé. Pour ce dessert, il est recommandé d’utiliser une cuisson au bain marie mais c’est très long. Testez-les deux ! L’essentiel est que la préparation ne boue pas dans le four, sinon, c’est raté !

Pour 6 personnes
500 ml de lait entier
125 g de chocolat noir
1 gousse de vanille
75 g de sucre
2 œufs entiers + 2 jaunes

Faîtes bouillir le lait avec la vanille (fendue et grattée).

Pendant ce temps, faîtes fondre le chocolat tout doucement au bain marie. Quand il est bien fondu et homogène, versez le lait en le filtrant et remuez bien. Laissez reposer.

Mélangez au fouet les œufs entiers et les jaunes avec le sucre, jusqu’à ce que le mélange blanchisse.

Ajoutez le lait chocolaté en fouettant.

Versez cette préparation dans des ramequins individuels ou dans un grand plat.

Enfournez entre 30 et 45 minutes, selon le récipient utilisé. Pour vérifier la cuisson, secouez légèrement les récipients, le flan ne doit plus trop bouger.

Quand c’est cuit, réservez au frais. Servez frais.

Crumble aux poires Williams rouges

Les poires Williams sont adéquates pour un crumble car, bien mûres elles sont juteuses. Attendez donc que vos poires soient bien mûres, ça sera meilleur.

Pour 6 à 8 personnes
200 g de farine
160 g de beurre mou
160 g de sucre
2 sachets de sucre vanillé
6 poires Williams rouge

Mélangez le beurre, la farine et le sucre du bout des doigts pour obtenir une pâte sableuse.

Dans un plat à gratin, dispersez les poires épluchées et coupées en cubes moyens. Saupoudrez de sucre vanillé et recouvrez de morceaux de pâte.

Enfournez 30 minutes à 180°C et servez tiède.

Pizza Margarita en Savoie

Il suffit simplement d’ajouter du Beaufort sur votre pizza…

Pour la pâte
500 g de farine
20 g de levure de boulanger fraîche
25 cl d’eau tiède
1,5 cuillère à café de sel
Huile d’olive

Pour la sauce
4 tomates cœur de bœuf bien mûres
Sel et poivre
Huile d’olive
Thym
1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique

Pour la garniture
1 boule de mozzarella
150 g de Beaufort d’été

Préparation de la pâte
Mélangez la farine et le sel. Diluez la levure dans l’eau tiède. Sur un plan de travail, formez un puit avec la farine et incorporez le mélange eau levure. Malaxez bien la pâte, l’étirer pour la rendre élastique. Malaxez 10 minutes environ en incorporant 4 cuillères à soupe d’huile d’olive progressivement. Formez une boule et laissez levez 3 à 4 heures à température ambiante dans un saladier huilé recouvert d’un linge propre.

Préparation de la sauce
Elle peut se préparer en avance. Ici c’est une sauce sans oignon car les tomates ont bien du goût. Mondez les tomates, coupez-les en gros morceaux et faîtes-les revenir à la poêle dans l’huile d’olive en ajoutant du sel, du poivre et du thym. Quand les tomates ont bien réduit, ajoutez une cuillère à soupe de vinaigre balsamique et laissez mijoter 30 minutes encore.

Préparation de la pizza
Préchauffez le four (cuisson par le bas, température maximum).
Sur une grande plaque, versez de l’huile d’olive (3 cuillères à soupe) et étalez votre pâte du bout des doigts, en chassant l’air. Si elle colle trop à vos doigts, ajoutez un peu d’huile d’olive. Etalez la sauce tomate, parsemez de mozzarella coupée en petits dés et du Beaufort râpé.

Faîtes cuire entre 10 et 15 minutes directement dans le bas du four.

Servez bien chaud avec une salade verte.